jeudi 14 juin 2007

Piscine Party

En l'an de grâce 2007, je rentrai chez moi après une dure journée de labeur, trempée jusqu'aux os car la météo oscilla dans l'après-midi. Je pensai donc à la douceur du foyer qui m'attendait. Ce fut sans compter que le matin, je n'avais point fermer les fenêtres et que mon coloc n'y pensa pas plus que moi en quittant la demeure...
Quelle surprise en rentrant chez moi, constatant que la chaleur du foyer fut ternie par la piscine party de mon chat... Je pus donc retrousser les manches, saisir la serpillière et la raclette afin d'exécuter la douloureuse tâche d'essorer le pont du navire trempé par la houle violente sur laquelle nous voguions en ce début de soirée.
Point de soulagement car l'histoire ne s'arrêta pas là...
Il me fallut encore affronter les bourrasques et l'orage; ma descendance m'attendait... Là je constatai avec stupeur que la rue tout entière ressemblait à une piscine en plein air; je sautai comme je le pus entre les bassins, obligée de descendre du trottoir, devenu impraticable à certains endroits. Je me dirigeai donc vers l'école de ma fillote, arrivée à proximité du grand axe qui traverse mon joli village de part en part, je patientai que les quelques chariots métalliques daignent me laisser le passage. Fi! Que nenni! Aucune âme charitable ne semblait comprendre que je n'étais point leur égale, protégée de ma chariote de fer, et non seulement ils ne me cédèrent point le passage, mais certain roulant à toute vitesse, ne se gênât pas pour m'arroser gracieusement en roulant dans le lac présent à mes pieds!
Comment ne pas se dire qu'au final, ces luxueux chauffeurs protégés ont oublié qu'un jour, au même titre que moi, ils furent piétons....

2 commentaires:

Jess a dit…

"Comment ne pas se dire qu'au final, ces luxueux chauffeurs protégés ont oublié qu'un jour, au même titre que moi, ils furent piétons...."

Ils le sont encore! Ah si, entre la maison et le garage, du garage du boulot et leur bureau, de leur bureau à la cafetière, à la cantine, aux toilettes, puis au garage. Puis du garage maison, à l'étage chez eux.
Toute une aventure pour eux, faut pas croire...

Et dire que quand j'emprunte la voiture de mon monsieur, je me fais klaxonner quand je m'arrête pour les piétons. O_o

Bibasista a dit…

Y a plus d'humanité moi je vous le dis, dès que l'homme a une technologie quelconque en main, il n'est plus humain....