vendredi 10 mai 2013

Délire Nocturne

Balade nocturne au Cinquantenaire. 
On fume un joint, assises sur un banc ou par terre. 
On refait le monde, on parle, on rêve, on se marre. 
Sous les regards effarés des renards.
La ville est tout autour de nous 
Mais on l'oublie, on s'en fout. 
Le parc est des plus calme, 
Au point d'entendre chuchoter son âme...

La nuit est douce et fraîche à la fois, 
Et sortir ainsi du train-train quotidien 
Régénère, oxygène, fait du bien, 
Nous transporte même ailleurs parfois.
Pas de bruit de moteur, 
Pas de mauvaises odeurs... 
Je ferais bien ça tous les soirs: 
Flâner dans ce monde à part.

Une sorte de vision surréaliste, 
Comme un manchot unijambiste 
Qui courrait un marathon 
Et arriverait en deuxième position...
Incompréhensible comparaison je sais 
Mais c'est ce que j'aime faire et que je fais...

Mais le ciel s'éclaircit sous le cri des corneilles, 
La nuit touche à sa fin. 
La ville doucement se réveille, 
Envahie par les bruits du matin.
Il est grand temps de rentrer 
À bord de notre BM-double-pieds. 
Il va falloir se préparer, 
La journée va commencer, 
Pas le temps de dormir, 
Je vais encore devoir courir...

Les effets du joint se dissipent 
Et de la réalité, je redeviens disciple....
Un café, une cigarette, 
Une douche et je suis prête...
Cette nuit semble déjà lointaine.... 
Jusqu'à la prochaine...

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